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Bibliothèque Sigmund Freud

Article de revue

Une école qui ne serait pas du sans blanc

Pages 151 à 162


Une école qui ne peut faire sans blanc. Obésité et risque de santé publique


Le blanc est aussi le silence. Ce silence parfois assourdissant qui empêche l’enfant de s’endormir le soir après sa journée d’école. Le moment de l’endormissement, de la séparation d’avec le monde extérieur, la solitude, la baisse de la tension musculaire qui favorisent l’activité de pensée. Alors, l’enfant ou l’adulte sont parfois sous l’emprise de pensées obsédantes, incidentes qui l’empêcheront d’entrer dans la phase de sommeil.

Nous recevons régulièrement ces enfants concernés par des troubles dits du sommeil. Il peut arriver que les mêmes enfants, animés par des angoisses sans nom, s’agitent et luttent contre les blancs, au risque d’être catalogués hyperactifs et de retomber dans les schémas du dsm5. Ils garniront alors les wagons des enfants tdha : Troubles de déficit de l’attention.

Répondraient-ils en miroir à l’agitation de leur environnement, aux bruits parasites qui jalonnent leurs expériences depuis leur plus jeune âge ?


Source

https://shs.cairn.info/revue-analyse-freudienne-presse-2015-1-page-151?lang=fr


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